Аккорды Georges Brassens - L'orage

Добавлено: @romashka
Дата добавления: 12 Декабря 2016г.
Рейтинг:
0.0
Просмотров: 434
Транспонировать - +
 Am    Rém                                       
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps, 
                              G7   
Le beau temps me dégoûte, me fait grincer les dents  
 C                           
Le bel azur me met en rage, 
                       E  
Car le plus bel amour qui m'fut donné sur terre  
      Am                                    B7   
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter, 
     E  Am             F   E F E Am  
Il me tomba d'un ciel d'orage  
 
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits, 
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris d'putois  
Allumait ses feux d'artifice, 
Bondissant de sa couche en costume de nuit  
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis, 
En réclamant mes bons offices  
 
« Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié, 
Mon époux vient d'partir faire son dur métier  
Pauvre malheureux mercenaire, 
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps  
Pour la bonne raison qu'il est représentant, 
D'une maison de paratonnerres »  
 
En bénissant le nom de Benjamin Franklin, 
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins  
Et puis l'amour a fait le reste, 
Toi qui sèmes des paratonnerres à foison  
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison, 
Erreur on ne peut plus funeste  
 
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs, 
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur  
Et recouvré tout son courage, 
Rentra dans ses foyers faire sécher son mari  
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempéries, 
Rendez-vous au prochain orage  
 
A partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux, 
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux  
A regarder passer les nues, 
А guetter les stratus, à lorgner les nimbus  
A faire les yeux doux aux moindres cumulus, 
Mais elle n'est pas revenue  
 
Son bonhomme de mari avait tant fait d'affaires, 
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer  
Qu'il était dev'nu millionnaire, 
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus  
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut, 
Où l'on ne sait rien du tonnerre 
 
Dieu fasse que ma complainte aille, tambour battant, 
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps  
Auxquels on a t'nu tête ensemble, 
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin  
Dans le mille de mon cœur a laissé le dessin, 
D'une petite fleur qui lui ressemble
Наверх